Avifaune : Les suivis ornithologiques se basent sur plusieurs protocoles standardisés suivant la période du cycle biologique des espèces (hivernage, migration prénuptiale et postnuptiale, nidification). L’objectif est d’appréhender l’abondance et la richesse spécifique de la zone concernée.
Chiroptères : Les suivis chiroptèrologiques sont conduits par V.natura de manière à caractériser l’abondance par analyse acoustique au sol et en hauteur. Les prospections de terrains actives et passives sont menées à l’aide d’enregistreurs à ultrasons suivant un plan d’échantillonnage établi selon une analyse cartographique de la zone. L’ensemble du cycle biologique de l’animal est pris en compte afin de rendre compte quantitativement des voies de déplacements et de chasse mais aussi des gîtes estivaux et hivernaux (transit printanier, parturition, transit automnal, gîte d’hivernage).
En parallèle la recherche de gîte diurne via l’observation de cavités naturelles, d’écorces décollées d’arbre de gros diamètre, de combles des bâtiments ou tout autre milieux favorable à la présence de chauve-souris est prospecté.
Mammifères : Les prospections sont adaptées à l’espèce concernée. En règle général V.natura s’appuie sur les observation fortuite directe ou indirecte et l’observation d’indices tels que les fèces, les empreintes et coulées, les massacres (restes de repas), les pelotes de rejections, les terriers ou nids et/ou tout autre signe de présence. L’utilisation de caméra à déclanchement infrarouge permet aussi de rendre compte qualitativement des espèces présentes sur la zone d’étude.
Flore/Habitat/Zones humides : La flore peut faire l’objet de plusieurs méthodes d’investigations selon la zone étudié. Les plus fréquemment utilisées sont les quadras et les transects afin de déterminer la diversité. La recherche d’espèce patrimoniale est conduite parallèlement.
Les habitats sont caractérisés par des relevés phytosociologiques avec la détermination de syntaxons. V.natura utilise ensuite la nomenclature CORINE Biotope.
Les zones humides sont quant à elles, caractérisés par des relevés phytosociologiques couplés (en cas de non-expression de la végétation hygrophile) avec des relevés pédologiques.
Herpétofaune : amphibiens
Le taxon des amphibiens est réalisé lors de prospections nocturnes (écoute des chants) et nécessite une recherche pédestre, à vue, en parcourant les milieux favorables, couplé à deux méthodologies de capture (avec les autorisations requises) :
Pour le groupe des urodèles, en cas de présence de mares végétalisées, V.natura utilise des amphicapts.
Pour les anoures, l’utilisation d’épuisette permet de d’identifier les femelles qui ne chantent pas et qui ne sont pas identifiables au chant.
Herpétofaune : reptiles
Les suivis reptiles sont conduits de manières directes en parcourant à faible allure de site en favorisant la prospection des milieux favorables à leur présence (pierriers, souches, haies, lisières…). La méthode indirecte consiste au piégeage via l’utilisation de plaques à reptiles.
Entomofaune : rhopalocères
V.natura privilégie l’identification a l’œil nue. L’utilisation d’un filet à papillon afin d’identifier les adultes sera utilisé en cas de confusion et lorsque les dessins/motifs alaires sont difficilement visibles. La recherche de plante-hôte et de chenilles est également utilisé.
Entomofaune : odonates
Les inventaires sont au sein des différents micro-habitats propices à leur reproduction et seront réalisés à vue avec, si besoin, une capture au filet à papillon. La capture au filet est faite lorsqu’il sera nécessaire d’identifier les cellules alaires ou motifs abdominaux. Celle-ci se fait directement sur place à l’aide d’une loupe grossissante.
Lors des inventaires, les observateurs recherchent les indices de reproduction ou d’autochtonie (accouplement, ponte, larve, exuvie, etc.).
Entomofaune : orthoptères
Les orthoptères sont identifiés à vue ou, pour les espèces demandant un examen plus poussé, par capture à l’aide d’un filet à insectes de manière fortuite ou dans les micro-habitats propices à leur reproduction. L’identification des caractères difficilement visibles à l’œil nue est faite à l’aide d’une loupe portative.
Dans certains cas, certaines espèces plus discrètes nécessitent une plus grosse précision d’échantillonnage en soulevant les pierres, ou tout autre obstacle permettant leur abri. L’utilisation d’un filet fauchoir peut également être judicieux. De la même manière, les espèces sont identifiées, à l’aide d’une loupe portative.